le papillon un papillon un papillon là à l'instant le papillon contemporain de ce qui se passe autour de lui comme autour de nous moi je moi qu'est-ce que je pense de la peinture du fond, de sa couleur sur les fotos d'avant ma vie défilait non pas ma vie seulement mais notre vie de mon point de vue et sur les fotos d'après aussi le point de vue du papillon est sans doute fort loin du mien pourtant nous vivons là ce même temps ce même souffle chacun à notre manière certe mais dans la communion chaque photographie est un temps de communion pour qui sait la voir la vie aussi est un temps de communion nous sur chaque photographie nus nous en famille à table enlacés embrassés s'embrassant riant nous agitant sautant en l'air nous vivant et nous aimant figés par la pause nus de masque présentés à l'image de l'image décalée décalés et replongés dans nos sentiments de l'instant crucial auquel nous réfère l'image avec un certain décalage puisque penser c'est déjà être en retard elle nous permet de libérer de chercher de rencontrer ce que nous sommes pour peu que l'on soit attentif et sincère quant à ce qui passe en nous quand nous sommes alors confrontés au reflet de ce que nous sommes sur une image support autant que miroir et puis le papillon ça change des poissons morts de la peinture du dessin de l'écriture des patates naratives du dessin transformé en peinture de la mémoire et des écritures l'instant direct auquel est ce qui sera de notre perception est à l'image d'une terre plate dans les limites des apprentissages induits dans nos cultures le tout est une affaire de sensibilité d'ouverture et de rationalisme car tout existe là dans des états dont si nous consentons l'ensemble nous ne pouvons que dire Être
un papillon et moi qui le regarde comme sans doute il me regarde dans cette vie que nous vivons ensemble dans une relation virtuelle cognitive physico-chimique attractive répulsive fusionnelle conceptuelle et intuitive dont je ne sais pas quoi en dehors d'une excitation extatique conjuguée à une extase excité mue par l'élan d'une concience intérieure-inconscience va me pousse à le photographier je peux dire mille mots la musique des mots les étend dans le temps de l'écoute à leur lecture pour dire quelque chose de faux et de vrai comme nos sens propres sont malmenés par l'éducation despotique de nations nationalistes par essence qui nous endiguent dans des réalités construites sur des réalités arbitraires ce qui est le sens même de toute réalité puisque nous sommes en interraction permanente dans une impermanence à la fois cyclique physique métaphysique et si la pensée avec son retard habituel s'en mêle spirituel
notre relation au monde actuelle émane de l'expression photographique non seulement pour son hypothétique relation avec la lumière comme il apparaît qu'elle lui et nous soit à priori nécessaire mais dans le sens où notre lecture du monde ne peut se faire qu'avec le temps des décalages indispensables aux cheminements des informations transcodables en consciences cognotives et inconscientes pour que nous puissions dire oui là c'est ça ou je ne sais pas ou pas vraiment ce que c'est d'ailleurs c'est quoi ça c'est quoi là c'est quoi je et là je suis là nous sommes sans cesse dans ce système cognitif de relation au monde à tel point que nous n'exploitons plus ce qui nous y relie hormis des slogans ancrés parfois dans cet inconscient encore sensible dans l'idée d'une réalité mercantile de l'existence à même de résoudre l'énigme profitable des phénomènes que nous devenons pour les diriger ou avoir l'impression de les dirigier alors qu'ils nous sont plus ou moins comme qui dirait sur-naturels
une photographie et toi qui t'en mêle
Ensemble